Ce matin je te regarde dormir. Ton petit visage si enfantin réveille en moi une bouffée de tendresse. J’ai envie de te prendre dans mes bras , de te couvrir de bisous. Comment résister à cette petite moue sur ces lèvres si délicatement ourlées? Tu es couchée en position fœtale, tes fins doigts devant le visage, abandonnée dans ton sommeil à la confiance. Ta respiration est calme , ta peau chocolat me donne envie de te croquer. Bien évidemment je n’en ferai rien et j’attendrai que tu te réveilles. Ces instants , tous les matins je les savoure avec bonheur et le cœur rempli d’amour.
Dans quelques minutes tu te réveilleras et je retrouverai une petite fille avec un caractère déjà bien trempé, formée à le dure école de la vie de l’orphelinat. Hier , en allant là-bas pour que tu puisses y jouer avec tes amis, j’ai découvert avec surprise que depuis sûrement quelques années, tu as la responsabilité de t’occuper d’un petit garçon que l’on a dû te confier tout petit.En fait, tu voulais surtout voir le petit Ridhi. J’ai aussi constaté que l’arrivée d’une enfant désespérée d’avoir été déposée au shishu sadan la matin même n’émouvait aucun d’entre vous, continuant vos activités ordinaires sans rien faire pour la rassurer, indifférents à sa détresse et à ses pleurs continus, les yeux fixés sur la grille par laquelle elle espérait voir revenir son père.
Pourras tu encore retrouver le reste d’enfance qui reste en toi après avoir eu autant de responsabilités et de désillusions, après avoir autant caparaçonné tes émotions ?
Parfois tu la laisses aller, cette enfant, faisant retentir ton rire et éclater ton sourire, les yeux remplis de malice. Et alors là je suis aux anges. J’espère simplement que tu ne vas pas grandir trop vite, que tu vas t’autoriser à rester une enfant, voire même à régresser et oublier bien vite ces responsabilités et cette armure destinée à protéger ton petit cœur.
Dans quelques minutes tu te réveilleras et je retrouverai une petite fille avec un caractère déjà bien trempé, formée à le dure école de la vie de l’orphelinat. Hier , en allant là-bas pour que tu puisses y jouer avec tes amis, j’ai découvert avec surprise que depuis sûrement quelques années, tu as la responsabilité de t’occuper d’un petit garçon que l’on a dû te confier tout petit.En fait, tu voulais surtout voir le petit Ridhi. J’ai aussi constaté que l’arrivée d’une enfant désespérée d’avoir été déposée au shishu sadan la matin même n’émouvait aucun d’entre vous, continuant vos activités ordinaires sans rien faire pour la rassurer, indifférents à sa détresse et à ses pleurs continus, les yeux fixés sur la grille par laquelle elle espérait voir revenir son père.
Pourras tu encore retrouver le reste d’enfance qui reste en toi après avoir eu autant de responsabilités et de désillusions, après avoir autant caparaçonné tes émotions ?
Parfois tu la laisses aller, cette enfant, faisant retentir ton rire et éclater ton sourire, les yeux remplis de malice. Et alors là je suis aux anges. J’espère simplement que tu ne vas pas grandir trop vite, que tu vas t’autoriser à rester une enfant, voire même à régresser et oublier bien vite ces responsabilités et cette armure destinée à protéger ton petit cœur.
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